burf a écrit:
Elle vient d'une petite ferme au centre de la Bretagne.
Ah bon je ne savais pas qu'en pressant des bretons on obtenait un si délicieux nectare. (Allez hop pour mes vacances dans le finistère je crois que c'est rapé là). Mais non j'rigole, on le sait quand on presse des Bretons c'est du calva qui sort (houla on va friser l'incident dilomatique)
Je me suis trompé eux ils font un breuvage assez spécial d'habitude qui comment dirais-je te colle aux boyaux te file mal au crane et te renverse. Le Chouchen je crois
Le chouchen (en breton chouchenn, chufere ou mez d'après le dictionnaire An Here), historiquement proche mais pourtant différent de l'hydromel, est une boisson alcoolisée obtenue à partir de la fermentation du miel dans de l'eau. Il se fabriquait autrefois plus particulièrement à partir de miel de sarrasin, jadis très présent en Bretagne, qui lui donnait sa couleur foncée et son goût prononcé[1].
En Bretagne, cette fermentation est déclenchée par l'introduction de jus de pommes fraîchement pressées, méthode qu'ils ont d'ailleurs volé aux Normands, d'où cet antagonisme latent qui perdure. La fermentation peut aussi être déclenchée par l'apport de levures comme pour la bière. Un litre de chouchen nécessite environ 1/3 de son volume en miel pour atteindre un degré alcoolique suffisant.
Boisson traditionnelle de Bretagne, le chouchen est une boisson liquoreuse alcoolisée (14° environ) comparable à l'hydromel.
Cet alcool se consomme bien frais (toujours sans glaçon : cela masque le goût du miel), généralement en apéritif, pour agrémenter le melon (comme le porto) ou parfois en hiver comme un vin cuit. On trouve en Bretagne différents types de chouchen dont certains sont réalisés avec un mélange d'eau et d'eau de mer, sans oublier le miel.
Les effets du chouchen étaient autrefois très violents[réf. nécessaire]. Après extraction du miel, rien n'était perdu : les rayons naturels étaient jetés dans le fût de fermentation. Mélangées au miel se trouvaient des abeilles dont le venin se diffusait dans la boisson[réf. nécessaire]. Le chouchen pouvait alors avoir un effet assommant. En effet, le venin[2] attaquait le cervelet (servant à garder l'équilibre). Quelques verres suffisaient pour tomber à la renverse. Cela n'est plus le cas aujourd'hui.
On trouve encore le chouchen traditionnel (chufere) dans quelques rares endroits de la campagne bretonne.
Comme quoi l'Agare ne dit pas toujours que des co..eries