Bien le bonjour médecin, infirmier(e) ou ami de l’OsPeace !
Aujourd’hui a lieu un grand évènement pour lequel on s’arrache déjà les billets à Prix d’or!
…
Euh, non excusez-moi je « déraille » un peu, ce doit être une déformation due à mon gage.
Avant tout je tiens à dire que je n’ai pas écrit ce poème spécialement pour mon gage ( oups fallait pas le dire ? ).
Il s’agit en fait d’un travail que j’ai fait en français cette année.
Le sujet était le suivant: A la manière de Blaise Cendrars dans son poème
La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France , vous rédigerez un poème ferroviaire.
Voici donc ma création !
Le train de mes rêves
L’antique train se met en marche.
La chaleur insoutenable se dissipe et laisse place à une brise tiède, rafraîchissant les passagers.
L’unique train de la journée commence son périple
De Djibouti à Addis-Abeba: sans arrêt.
Ma place est idéale: assise sur un trône de toile empli de riz, disposé sur le toit, telle une reine de Saba.
Mes amis au visage d’ébène et au sourire d’ivoire sont silencieux.
J’observe
Je me délecte de la vus surplombante dont je dispose.
La savane s’étend à perte de vue
Quel délice de pouvoir contempler cette steppe ardente dont je rêve depuis toujours!
L’horizon me captive
Le voyage d’une demi-journée me semble dérisoire: il me reste tant de paysages à admirer, de détails à apercevoir.
Le train approche de l’arrivée
Et la locomotive, déséquilibrée par les rails usés bouscule doucement les passagers.
On me secoue plus fortement.
« Réveille-toi, nous sommes arrivés » me souffle mon ami
Je descends du wagon, l’esprit encore embrumé du rêve dont je viens de sortir
Le panneau GARE DE ******* ( => vous l’aurez compris il s’agit du nom de ma ville … ) Me ramène à la dure réalité …
Voilà, vous pouvez évidemment poster des critiques